Louis Merlin

  • Soldat de 1ère classe Louis Merlin
  • Né le 31 mai 1893 à Marzy (Nièvre)
  • Fils de François Merlin et de Madeleine Delance
  • Domiciliés au 32, rue du Général Sorbier à Nevers (Nièvre)
  • Profession avant guerre Armurier
  • Classe 1913
  • Recrutement de Nevers (Nièvre) sous le matricule n° 1827
  • Affecté au 13ème régiment d’infanterie du 27 novembre 1913 au 31 mai 1917
  • Affecté à la 6ème compagnie du 13ème RI
  • Affecté à la compagnie hors rang (CHR) du 13ème RI, le 5 août 1914
  • Evacué pour maladie contactée en service sur l’hôpital de Bar-le-Duc du 2 au 20 juin 1916
  • Rejoint le 13ème RI, le 28 juin 1916
  • En subsistance au 131ème régiment territorial les 3 et 4 novembre 1916
  • Nommé Soldat de 1ère classe, le 16 janvier 1917
  • Passé à l’aéronautique militaire, le 1er juin 1917
  • Mécanicien de l’escadrille C 215 du 23 juin au 3 juillet 1917
  • Mécanicien du Parc n° 4 du 3 au 5 juillet 1917
  • Mécanicien-ajusteur de l’escadrille AR 21 / SPAbi 21 du 5 juillet 1917 au (fin 1er trimestre) 1919
  • Blessé avec fracture de la phalange de l’index droit par choc d’hélice sur le terrain d’aviation de La Cense (Marne) et évacué sur l’ambulance 13/17, le 31 mars 1918
  • Evacué sur l’hôpital auxiliaire du territoire n° 101 du 3 avril au 6 juin 1918
  • Rejoint l’escadrille SPAbi 21, le 24 juin 1918
  • En subsistance au parc n° 8 du 25 au 27 juin 1918
  • En subsistance à l’escadrille SAL 262 du 21 au 23 novembre 1918
  • Part par la voie des airs pour rejoindre l’escadrille 21, le 28 décembre 1918
  • Affecté à la DPTA à la fin du 1er trimestre 1919
  • Démobilisé par le centre démobilisateur d’aéronautique de la 8ème région, le 9 septembre 1919
  • Domicilié au 32, boulevard de la République à Nevers (Nièvre), à compter du 20 janvier 1920
  • Domicilié au 177, rue de la Croix Nivert à Paris 15ème (75), à compter du 19 octobre 1925
  • Affecté au centre de mobilisation d’aviation n° 25, le 2 mai 1935
  • Rappelé à l’activité, le 28 septembre 1938
  • Affecté au 105ème régiment d’artillerie lourde, le 29 septembre 1938
  • Renvoyé dans ses foyers, le 6 octobre 1938
  • Affecté à la 188ème batterie du 63ème groupe du 404ème régiment de DCA, le 20 mars 1939
  • Passé au dépôt d’artillerie n° 409, le 2 septembre 1939
  • Classé en affectation réservée au titre du dépôt 409, le 2 mai 1940
  • Renvoyé dans ses foyers, le 11 mai 1940
  • Domicilié au 3, rue de la Digue à Carcassonne (Aude), à compter du 13 mai 1940
  • Sources : CCC de l’escadrille AR 21 / SPAbi 21 – Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Nièvre – Dernière mise à jour : 10 décembre 2019.

Merci à Denis Albin pour ce travail de recherche

http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/escadrille021.htm

Texte carte postale « L’invasion des cafards »

RECTO
Comme sur cette carte les cafards me font souffrir.
Plein mon lit, tous le soirs, impossible de dormir.
Il n’existe qu’un seul remède un bon pour tuer ces sales bêtes.
Des jours de traitement
La gaité revient chassant de notre tête une permission
Les bêtes affreuses, ignobles et immondes dont souffre depuis 4 ans tout le monde.

VERSO
Alors je te quitte pour ce soir mon cher trésor bien aimée
Embrasse bien nos parents pour moi. Tout à toi pour la vie
Ton petit mari qui t’adore et t’embrasse de tout cœur

Correspondance
Le 27 juillet 18
Petite femme aimée
… qu’un simple petit mot de toi aujourd’hui j’aurais été pourtant bien heureuse d’en avoir un longue mais voila ma petite femme aimée ne sait plus écrire.
Enfin ça ne fait rien mon trésor je t’aime bien quand même mon amour
J’espère que tu es toujours en bonne santé ainsi que nos parents.
Pour moi je me porte toujours très bien, ma dent va tout à fait mieux depuis que je l’ai fait arrachée